[VA]Sword Art Online – Reki Kawahara

Résumé :

S’en échapper était impossible avant de l’avoir complété ; un « Game Over » mènerait à une « mort réelle »… Sans connaître la « vérité » se cachant derrière le mystérieux MMO de nouvelle génération, « Sword Art Online » , près de 10 000 joueurs se sont connectés ensemble, assistant malgré eux à un cruel combat à mort. Jouant seul à Sword Art Online, le protagoniste, Kirito, a vite accepté la « réalité » de ce MMO.  Dans l’univers du jeu, un gigantesque château volant nommé « Aincrad », il s’est rapidement démarqué en tant que Soloteur. Visant à compléter le jeu en atteignant le dernier étage, Kirito a pris le risque de s’aventurer seul dans le donjon. Face à l’insistance d’une guerrière experte au maniement de la rapière, Asuna, il a fini par coopérer avec elle. Cette rencontre fut le déclencheur de la destinée de Kirito.

Mon Avis :

Le Roman est sorti depuis chez les Edition Ofelbe en France ! Une nouvelle chronique est donc disponible ici : http://theshadowbooks.blogspot.com/2015/03/sword-art-online-reki-kawahara.html
 
Pour commencer, il faut savoir que Sword Art Online est ce que l’on appelle un Light Novel. Pour ceux qui ne connaissent pas ce terme barbare, ce sont de courts romans (généralement autour de 40 à 50 000 mots) d’origine japonaise. Ils sont aussi principalement destinés aux adolescent et jeunes adultes. Il ne faut donc pas les confondre avec les mangas, car contrairement au genre précédemment cité, les light novel sont composé majoritairement de texte avec quelques illustrations ponctuelles au moment clé de l’action. Pour un mystérieuse et obscure raison, ce genre de livre n’est absolument pas édité dans notre pays, ce qui est bien dommage je trouve. Les Light novel pourrait être un élément de lecture pour tous les fans de manga et d’animation japonaise et pourrait ensuite ouvrir la passion des livres chez certains…
 
Suite à cette introduction sur le genre, parlons plus en détail de Sword Art Online. Certains se seront peut être posé la question vis-à-vis du nom, mais oui, Sword Art Online nous place dans un monde de jeux vidéo. Le concept est simple, nous suivons notre jeune héros qui porte le nom de Kirito dans le jeu appeler «  Sword Art Online » qui est un VMMMO, ou tout simplement un M.M.O (Massive Multi-joueurs Online) mais virtuel. Le joueur doit placer une sorte de casque et se retrouve alors totalement plongé dans le jeu, le « full drive ». Sauf que ce qui pourrait être un simple jeu et passe-temps va vite devenir un cauchemar pour les 10 000 joueurs présents sur le serveur. Ils ne peuvent tout simplement pas se déconnecter du jeu. Cela peut sembler tout bête, mais ils se retrouvent donc totalement piéger physiquement dans le jeu, et leur seul moyen de retrouver la liberté est de parvenir à finir le jeu. Pour cela, il faut grimper les 99 paliers et tuer le boss final. Autre détail qui a son importance, toute mort est définitive c’est-à-dire que si le joueur meurt dans le jeu, il meurt dans la réalité.  C’est donc dans un contexte de jeu assez compliqué que l’on suit la progression de Kirito au cours de son ascension des divers paliers, mais aussi dans ses rencontres avec les autres joueurs, chose difficile pour lui qui est un joueur solo.
 
Chose assez étonnante, c’est le comportement des personnages dans le light novel. Tout y est fidèlement retranscrit comme la perpétuelle menace de la mort. La moindre erreur peut être fatale à notre héros, et une seconde d’inattention peut avoir un goût amer. L’univers assez complexe au premier abord est bien expliqué ce qui permet de ne pas se perdre, même si l’on ne connaît rien au monde des M.M.O, et chaque personnage est typiquement un archétype d’un joueur que l’on pourrait retrouver dans un vrai jeu vidéo. On finit par s’attacher aux personnages, et à craindre pour leurs propres vies à chaque instant. On souhaite tellement que Kirito accède au combat avec le boss final, mais ce palier semble complètement inaccessible malgré son haut niveau et son expérience du jeu.
 
Il faut savoir aussi qu’il y a actuellement 12 tomes pour cette saga, mais qu’ils sont compliqué à trouver en français à cause de son non-licenciement, et donc il faut parfois se tourner vers l’anglais pour se fournir en Light Novel (heureusement pour moi, une partie de Sword Art Online a été traduit par des fans en français !). Pour les curieux, il y a aussi un animé licencié par Wakanim reprenant les 4 premiers volumes de la saga.
 
Pour conclure, un anime qui m’a fortement plus, et un coup de cœur confirmé et renforcé avec ma lecture du premier volume. Je vais donc me plonger dans les autres volumes (et donc vous les chroniquer au fur et à mesure bien entendu). Et c’est avec espoir que j’espère voir un jour naître en support physique ce genre de livre dans notre pays. En tout cas, je serais un acheteur conquis.

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