One est un guerrier énigmatique sans pitié, capable de contrôler un dragon. Nero est un Elfe pervers et arbalétrier de génie. Tous deux s’adonnent au massacre des individus aux yeux rouges, en brûlant leurs villes et en perpétuant toutes sortes d’atrocités. Quel sombre objectif poursuivent-ils ?
Tout n’est que supposition, car au bout du compte ce tome un n’apporte pas vraiment beaucoup plus de réponses que cela. On sait que nos deux personnages sont justement immunisés contre cette maladie, d’où leur affrontement pour la vaincre (du moins, on suppose). One semble quant à lui pouvoir invoquer un dragon, mais une fois de plus on ne comprend pas vraiment l’utilité puisque nos deux personnages vont l’abattre après seulement trois pages… Globalement, ce premier tome nous montre un affrontement puis ouvre sur un flash-back qui permettra sans doute de découvrir les origines de nos deux héros, et d’en comprendre plus sur la motivation de leur combat.
Mais le hic, c’est qu’après ce premier volume, il ne m’a pas vraiment donné envie d’en savoir plus. Des combats assez brouillons qui font perdre rapidement le fil de l’action. On n’arrive plus à savoir qui donne les coups ni comment on en est arrivé là. Autre point qui n’aide vraiment pas à la compréhension du récit, tous les personnages se ressemblent. Seul Nero est vraiment reconnaissable facilement… Beaucoup de sang aussi, mais sans réelle explication. On ne sait pas pourquoi ni comment. C’est présent et c’est tout. Nero montre aussi une certaine facette de la personnalité assez dérangeante vers la fin du tome. Rien qui ne laisse présager de bonnes choses pour la suite de la série.