Assassin’s Creed: Renaissance – Oliver Bowden

Résumé :

Trahi par les familles dirigeantes d’Italie, un jeune homme se lance dans une épique quête de vengeance. Afin d’éliminer la corruption et de rétablir l’honneur des siens, il deviendra un assassin. Il fera appel à la sagesse de grands esprits comme Léonard de Vinci ou Nicolas Machiavel, car il sait que sa survie dépend des dons qu’il doit développer. Aux yeux de ses alliés, il représente le changement car il combat pour la liberté et la justice. Mais ses ennemis le considèrent comme la pire des menaces car il a voué son existence à la destruction des tyrans qui oppriment le peuple d’Italie. Ainsi commence une histoire de pouvoir, de vengeance et de conspiration.

Mon avis :
J’ai toujours regardé ce livre dans les librairies d’un air assez douteux, par peur d’être déçu de la célèbre licence Assassin’s Creed en roman. Adapté de jeux vidéo, porté en roman, il y a beaucoup d’éléments qui peuvent laisser sceptique face à ce volume. Sera-t-il bien adapté ? Ou mal transcrit comme on peut être habitué avec les romans adaptés sur grand écran ? Apres quelques temps, j’ai décidé de sauter le pas et de me lancer dans cette lecture.
 
Le roman nous compte l’histoire d’Ezio di Auditore da Firenze, un jeune noble italien né en 1459 à Florence. Rapidement, les hommes de sa famille vont être assassinés à cause d’un complot et de fausses preuves. Ezio décide donc de reprendre le flambeau familial et de prendre les armes comme l’ont fait ses propres descendants : il devient un Assassin. Notre héros va donc petit à petit découvrir les secrets que son père cachait, rencontrer plusieurs personnages historiques tels que Léonard de Vinci qui inventera divers armes et améliorations pour Ezio.
Pour ceux qui ne le savent pas, Ezio di Auditore est le héros du 2nd volet d’Assassin’s Creed (Ainsi que les suites Brotherhood et Révélation). Dans le roman, il n’y a pas la présence de Desmond Miles, le descendant qui revit la vie de ses ancêtres grâce à un appareil appelé Animus dans les jeux vidéo. Non, il n’y a qu’Ezio et l’histoire est centrée sur sa vie. Il faut savoir que le livre apporte des éléments et détails qui ne sont pas présent dans les jeux vidéo, donc pour les personnes fan d’Ezio, vous pourrez approfondir un peu plus vos connaissances sur le jeune italien. Il faut savoir que comme nous n’avons que l’histoire d’Ezio sans tout le background de Templier en 2013, Animus, Desmond, l’histoire racontée dans le livre semble moins mystérieuse, moins confuse même parfois et plus posée par rapport à quelques détails que l’on pourrait louper lorsque l’on fait le jeu sur console ou ordinateur.
 
Il faut savoir aussi que le livre se termine comme dans le 2nd volet des Assassin’s Creed, donc vers les 35/40 ans d’Ezio. Pour connaitre la suite de ses aventures, il faut se procurer le 2e livre appelé «Brotherhood» (comme le jeu vidéo) qui correspond au 3ème épisode chronologique dans la saga Assassin’s Creed. Le seul petit bémol à mon goût, outre le fait que je connaissais déjà l’histoire pour avoir fait tous les jeux vidéo auparavant, se présente principalement au tout début. J’ai eu l’impression de lire, par moments, un copié/collé du script du jeu, et de ressentir la présence de ligne invisible comme « Appuyer sur la touche X pour sauter » comme dans la phase tutoriel du jeu.
 
En conclusion, un très bon ouvrage pour ceux qui ne connaissent pas les jeux, et qui apporte quelques détails en plus pour ceux qui les ont fait, malgré une légère perte d’intérêt si l’on a déjà parcouru de fond en comble l’épisode vidéoludique. 

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