Résumé :
Faites d’Ainz Ooal Gown une légende immuable. S’il existe de nombreux héros, gommez leur nom avec le mien. Faites savoir à tous qu’Ainz Ooal Gown est le plus grand des héros. Face à des êtres plus puissants que nous, employez un moyen autre que la force. Face à un magicien protégé par une armée, employez autre chose que le nombre. Nous n’en sommes encore qu’aux préparatifs, mais agissez le moment venu, dans le seul but de leur apprendre qu’Ainz Ooal Gown est le plus grand homme au monde.
Mon avis :
Overlord cache avant tout un light novel, mais j’en avais attendu passé lors de la sortie de l’animé en 2015. Malheureusement, faute de temps, je n’ai pas eu l’occasion de me plonger dans l’univers mis en avant par l’anime. Le light novel ne fait pas partie des titres sortis par l’édition Ofelbe, c’est donc par ce premier tome du manga sorti chez Ototo Manga que je me plonge dans ce Nouveau Monde de fantasy.
Nous suivons l’histoire de Momonga, le chef de la plus grande guilde de Yggdrasil. Ce monde n’est autre qu’un grand et célèbre jeu vidéo, à l’image d’un « Word of Warcraft » pour nous. Sauf que tous a une fin et le jeu phare de Momonga est sur le point de voir ses serveurs s’arrêter après une dizaine de bon et loyaux services. Le rendez-vous est donc fixé avec les anciens membres de la guilde pour vivre ensemble la nostalgie du bon vieux temps, sauf que personne ne viendra. Seul Momonga décide de rester avec les pnj qui peuplent la guilde jusqu’au moment fatidique de la fermeture des serveurs et donc de la déconnexion automatique. Mais cette dernière n’aurait pas lieu. Le jeune homme se retrouve transposé dans un autre monde, où les pnj vont se retrouver doté de sentiments, de paroles et d’actions. Pourquoi n’a-t-il pas été déconné ? Où est réellement Momonga ? Est-il le seul ancien joueur prisonnier dans ce Nouveau Monde ? Pourra-t-il comme dans le jeu garder son rôle de chef de guilde ou sera-t-il au contraire évincé par un pnj ?
L’histoire s’appuie une nouvelle fois sur un jeu vidéo pour totalement poser les bases d’un monde purement fantasy. Passé le premier chapitre, il n’y a plus de réelle référence à ce monde, élément présent dans divers light novel comme Re : Zero entre autres. Ce facteur ne dérangera donc pas les personnes réfractaires à cet aspect-là.
Le manga s’appuie sur un style propre. Chaque personnage, en particulier le héros possède un avatar squelette, qui renvoie totalement à un démon qui ne souhaite qu’une chose : assouvir son pouvoir sur le monde. Et c’est un peu ce que convoite Momonga. Il veut être l’être le plus puissant de ce Nouveau Monde et en être l’un des dieux. Son ambiance est l’un des points forts du manga, grâce à ses décors et ses illustrations.
Chose souvent présente au début d’une série et Overlord n’y échappe pas avec son premier tome, c’est que l’on a vraiment du mal à voir ou va nous entrainer la série. Le héros veut contrôler ce Nouveau Monde, or il semble déjà en les pleins pouvoirs par hérédité de son ancienne statue de chef de guilde. Il ne semble pas vraiment y avoir d’éléments qui vont se dresser sur son chemin et au final lui poser de réel problème.
En conclusion, un premier tome en deux teintes. D’un côté nous avons un tome visuellement unique, et de l’autre une histoire qui semble bancale sur le long terme. Mais encore une fois, ce n’est que le premier tome, et il est compliqué de juger les divers cycles d’une histoire sur ses premiers chapitres. À voir donc si notre héros sera mis en difficulté dans le second volume d’Overlord.